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En matière d’exercice commercial, reconnaissons que la vente d’un service est toujours plus fastidieuse que celle d’un produit manufacturé.
Un objet se voit, se touche et s’essaye, alors qu’un service se présente comme une promesse dont l’utilité se mesure une fois ce dernier rendu.
Dans l’échelle des services, il est acquis que ceux à dominante « intellectuelle » sont les plus difficiles à vendre, là où les services « manuels » sont plus faciles à présenter. 1 heure de repassage, le lavage d’une voiture, l’entretien d’un jardin ou un service à la personne… sont, par exemple, des activités plus facilement palpables qu’une prestation de conseil.
Nichées au sommet des « produits » les moins aisés à vendre, les prestations de conseil nécessitent donc une batterie d’instruments et de moyens commerciaux dont voici les 3 principaux :
1. Des supports à la vente efficaces et structurés (plaquettes, argumentaires, états de sortie, etc.),
2. Des supports de communication multiples pour toucher à moindre coût les « clients potentiels » (accueil vidéo, site WEB, journal du cabinet, jingle d’attente téléphonique, soirées clients, etc.),
3. …et surtout du TEMPS pour vendre les prestations complémentaires du cabinet.
A titre d’information, un consultant passe environ 30 à 40% de son temps pour vendre, 10% de son temps à préparer ses missions, 50% à les produire ; le reste est consacré à leur suivi.
Depuis 15 ans, période charnière à partir de laquelle la Profession a commencé à parler d’activité commerciale, la « VENTE » est devenue au cabinet, ce que la quadrature du cercle est aux mathématiciens !
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