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La création d’entreprise : un marché porteur pour les cabinets. Les statistiques de l’INSEE le prouvent, les français sont piqués par l’engouement de la création d’entreprise et notamment les jeunes. Avec 580 000 nouvelles unités enregistrées, l'année 2009 a marqué un nombre record de créations d'entreprises. Sous l'influence du régime de l'auto-entrepreneur, ce nombre a augmenté de 75 % au regard de l'année 2008. Le régime de l'auto-entrepreneur a été choisi par 450 000 nouvelles entreprises depuis sa mise en place. C’est 55 % de l'ensemble des créations de l'année 2009 et déjà un tiers d’entre eux envisagent d’évoluer vers un statut classique d’ici 1 à 2 ans.
La création d’entreprise : un marché porteur pour les cabinets. Les statistiques de l’INSEE le prouvent, les français sont piqués par l’engouement de la création d’entreprise et notamment les jeunes. Avec 580 000 nouvelles unités enregistrées, l'année 2009 a marqué un nombre record de créations d'entreprises. Sous l'influence du régime de l'auto-entrepreneur, ce nombre a augmenté de 75 % au regard de l'année 2008. Le régime de l'auto-entrepreneur a été choisi par 450 000 nouvelles entreprises depuis sa mise en place. C’est 55 % de l'ensemble des créations de l'année 2009 et déjà un tiers d’entre eux envisagent d’évoluer vers un statut classique d’ici 1 à 2 ans.
Selon un récent sondage (cliquez ici pour découvrir l'étude) réalisé par Opinionway pour l'APCE, CER France, le CODICE et le Salon des Entrepreneurs de Paris 2010, la moitié des jeunes français envisage de créer une entreprise un jour, dont 13 % prévoient de passer à l'action dans les deux ans à venir. Les motivations qui poussent les jeunes dans cette direction tiennent essentiellement à leur réalisation personnelle : être indépendant, s'épanouir, réaliser un rêve, se lancer un défi.
En parallèle, les pouvoirs publics simplifient la création d’entreprise avec la loi pour l’initiative économique (Loi Dutreil), la création du statut d’auto-entrepreneur… pour booster le phénomène.
Mais dans les faits, la création d’entreprise reste une « aventure » avec des règles et des étapes à respecter et nul doute que les créateurs doivent être accompagnés par des spécialistes. Les statistiques le prouvent : 70% des PME ayant fait appel au conseil ou à l’accompagnement d’un professionnel sont toujours en activité 5 ans après leur lancement.
C’est donc indéniablement un marché très important pour les cabinets. Les créateurs de demain sont un gisement de prospects qu’il faut capter dès la création de leur entreprise : c’est au moment de l’élaboration du business plan qu’il faut se différencier pour attirer cette nouvelle population, jeune qui plus est.
Un constat : les business plan issus des cabinets ne sont pas à la hauteur des attentes.
Yoann BOULDAY le dit clairement dans la vidéo ci-dessous : « Dans les cabinets, on retrouve souvent des business plan très élaborés pour les projets d’une certaine taille mais beaucoup moins fournis pour les plus petits dossiers et notamment au niveau de la partie rédactionnelle » et ajoute : « Pas de description de projet rime aujourd’hui avec problème dans la démarche de financement ».
S’il fallait le rappeler, souvenons-nous qu’un spécialiste de la création d’entreprise dispose de 3 minutes pour prendre connaissance d’un dossier, le banquier de 10 minutes.
Les dossiers présentés doivent être de plus en plus aboutis et très alimentés sur le plan rédactionnel. Un analyste de crédit bancaire doit être en mesure de juger le projet sur le dossier prévisionnel, sans même avoir vu le client !
Aujourd’hui plus qu’hier, la forme compte autant que le fond et les décisions se prennent sur l’explication des chiffres et l’argumentation de la solidité du projet plus que sur les chiffres eux-mêmes. Le temps où il suffisait de présenter un compte de résultat, une CAF et la situation financière de départ est révolu, tout autant que celui de l’enchainement de tableaux chiffrés sans aucune explication. Le poids ne compte plus, la description et l’argumentation deviennent les maîtres mots du plan d’affaire d’un créateur.
Pour autant, nous ne jetons pas la pierre aux cabinets. Ce constat est la résultante de deux phénomènes : le manque de temps passé par le cabinet sur la partie rédactionnelle lié à la faible capacité contributive du créateur mais aussi, et peut-être surtout, par le manque d’implication du créateur dans la description de son projet.
e-Création, la solution idoine.
C’est en partant de l’ensemble de ces constats que les experts-comptables du Club utilisateurs RCA ont imaginé e-Création, un questionnaire en ligne spécialement adapté à la création ou à la reprise d’entreprise. Avec une trentaine de questions élaborées par ce comité d’experts comptables et quelques spécialistes de la création d’entreprise, il implique le créateur dans la description complète de son projet. Philippe JAUNIN l’a tout de suite constaté : « e-Création est un plus pour les cabinets. On passe énormément de temps à poser des questions au porteur de projet et écouter ses réponses. Avec e-Création, ce travail de questionnement est automatisé et réalisé en amont de l’entretien ».
e-Création, 80% de description, 20% de données chiffrées.
La finalité d’e-Création est simple : impliquer les créateurs dans la préparation de son dossier prévisionnel en l’impliquant dans la collecte des informations descriptives de son projet.
Pour ce faire, le questionnaire est subdivisé en 6 chapitres :
- Mon profil : Identité, situation professionnelle et CV…
- Mon projet : Description, faits marquants, nom de l’entreprise, franchise…
- Mon marché : Produits/Services, étude de marché, concurrence, réglementation, fournisseurs, saisonnalité…
- Mon marketing : Politique de prix, circuit de distribution, communication, prospection, clients potentiels…
- Mon organisation : Forme juridique, lieu de travail, clôture, gestion administrative, banque, conseils…
- Mes données chiffrées : Investissements, financements, activités, charges, personnel…
Le processus d’utilisation d’e-Création est très simple. Vous obtenez les données du créateur en 4 étapes :
- Etape 1 : Vous créez une session sur internet en deux clics,
- Etape 2 : Le porteur de projet remplit le web questionnaire,
- Etape 3 : Lorsqu’il valide ses réponses, vous êtes prévenu par un mail qui reprend les liens vers l’état de synthèse des réponses, les pièces jointes associées au questionnaire et le fichier d’échange des données,
- Etape 4 : Vous créez le business plan à partir des données chiffrées et vous insérez toutes les descriptions textuelles dans votre rapport.
e-Création est un outil simple qui structure parfaitement le processus d’accompagnement de vos créateurs en vous différenciant. Les premiers créateurs qui l’ont utilisé en témoignent : « C’est un outil structurant qui nous oblige à faire le tour complet de notre projet. Rien n’a été oublié. En plus, le temps consacré aux réponses sera autant de temps de gagner dans la préparation de nos entretiens bancaires pour obtenir nos financements ».
e-Création, simplifions la partie rédactionnelle du business plan.
Si certains l’ont compris depuis déjà longtemps, pour d’autres, faire 80% de littéraire pour 20% de chiffres sera sûrement une petite révolution. Qu’à cela ne tienne, nous n’y échapperons plus. Il faut donc automatiser, pour ne pas dire industrialiser, le descriptif du projet à intégrer dans les dossiers prévisionnels. e-Création est destiné à cela : en trois clics, vous insérez dans votre rapport l’ensemble des données rédigées par votre créateur dans son questionnaire.
Pour autant, l’outil ne fait pas à lui seul le rapport et ne saurait remettre en forme, corriger, améliorer, préciser les éléments utiles à votre dossier : ce travail reste votre valeur ajoutée.
La forme et le contenu d’un bon business plan ?
Restons pragmatique ! Le lecteur ne dispose que de 5 minutes pour lire votre dossier : qu’attend-t-il de votre rapport ?
Une taille raisonnable avec une mise en page classique
Il ne dépasse pas 25 à 30 pages maximum, au format « Portrait ». La calligraphie est simple et classique, les paragraphes courts et espacés. Seuls les éléments importants sont mis en évidence (gras, italique…) pour faciliter la première lecture « en diagonale » ou la recherche d’éléments spécifiques. Un seul objectif : faciliter la lecture.
Un résumé
Aussi appelée « executive summary », cette partie est probablement la plus importante du business plan. Elle est indispensable pour que le lecteur prenne connaissance du projet global en quelques minutes ; elle conditionne l’envie de lire la suite. Evidemment placée en introduction, chaque chapitre est résumé dans un paragraphe de quelques lignes, court et percutant. Ce résumé doit convaincre le lecteur sur le fond et l’intérêt du dossier.
Un sommaire
Chaque lecteur a des critères de choix ou d’analyse différents en fonction de sa sensibilité, de ses intérêts ou de son implication dans le projet mais peu de temps. Alors optimisez sa lecture : donnez lui un sommaire précis pour qu’il aille de suite aux éléments qui conditionneront son choix. Ce temps gagné, c’est plus de temps pour lire le reste !
Description complète du projet
Cette partie doit répondre à toutes les questions et objections que le lecteur pourraient formulées : qui êtes-vous, que ferez-vous, à qui et comment vendrez-vous,… Toutes ces interrogations sont les questions déjà proposées au créateur dans e-Création. Elles seront donc totalement intégrées dans votre rapport.
Jusqu’à présent, rédiger cette partie prenait beaucoup de temps difficilement facturable. e-Création est la solution pour améliorer considérablement les gains de productivité sur cette partie rédactionnelle et enrichir vos dossiers prévisionnels d’une valeur ajoutée devenue incontournable pour défendre vos dossiers.
Données chiffrées
Ce sont les hypothèses de rentabilité, les flux de trésorerie, etc.… Nul autre que vous n’est mieux placé pour savoir quelles sont les données chiffrées à produire dans un business plan mais la présence de tableaux et de graphiques n’est là que pour donner de l’information utile et nécessaire à la compréhension du dossier. S’ils n’apportent aucune information pertinente, supprimez-les !
Dernière chose à ne pas faire : ajouter plusieurs dizaines d’annexes. Idéalement, il n’y en a pas, tout a été décrit dans la partie littéraire. Ceci étant, certains documents restent indispensables à la description du projet (CV, synthèse des résultats de l’étude de marché…). N’en faites pas l’économie, trouvez le juste équilibre entre la quantité, l’utilité et la pertinence de l’information transmise au lecteur.
Les supports édités
Transmettez vos rapports au format PDF. Devenu générique, il sera lisible par tout le monde. Si votre interlocuteur reçoit un dossier qu’il ne peut pas lire (différentes versions de Word par exemple), il ne le lira pas. C’est rédhibitoire.
Ultime question : le créateur est-il capable de répondre au questionnaire ?
Incontestablement : Oui.
Les questions sont volontairement simples. Pour certaines, nous leur avons associé des exemples concrets pour que le créateur ne se méprenne pas sur le sens de la réponse attendue. Le questionnaire est didactique et guide le créateur dans sa réflexion et formalisation de son projet.
A titre d’exemple, voici le commentaire associé à la question – Y-a-t-il, d’après vous, un ou plusieurs mois préférentiels dans l’année pour clôturer votre exercice comptable ? : « Par exemple, si vous avez une activité saisonnière, il est préférable de clôturer votre exercice après la pleine saison. De la même façon, si vous gérez des stocks, vous avez tout intérêt à clôturer après la période de déstockage, etc. ».
Et nous l’avons testé pour vous. Carole est créatrice d’entreprise. Elle ouvrira sa boutique de vêtements en Septembre. Elle a accepté de répondre au questionnaire et je vous laisse consulter la qualité et la richesse des informations fournies dans le rapport généré par e-Création : cliquez ici pour visualiser le rapport
Sur la base de ses réponses, nous avons mis en forme son dossier prévisionnel. Nous obtenons un résultat laissant la part belle à la description de son projet : cliquez ici pour découvrir la partie textuelle du dossier
Finalement, le créateur est tout à fait capable de préparer la description littéraire de son plan d’affaire et de vous donner quelques chiffres : il suffit de l’impliquer dans son dossier.
Bien que certains créateurs puissent en douter de prime abord, vous lui rendez votre plus grand service en le forçant à s’investir dans la préparation de son business plan. S’ils veulent créer une entreprise, ils doivent être capables de formaliser à minima leur projet pour le défendre.
Impliquer vos créateurs dans cette démarche est bien plus importante et valorisante que de leur envoyer 15 pages de tableaux avec un résultat et une trésorerie flirtant avec le « 0 » : e-Création, c’est l’outil qui permettra le passage des business plan chiffrés vers les business plan littéraires dans les cabinets d’expertise comptable.
Découvrez une vidéo présentant les avis des différents protagonistes concernés dans la chaîne de création :
Jean-François OILLIC
Responsable Métier RCA
[email protected]
Très bon article exprimant bien la volonté de faire gagner du temps ... qui ne sera donc pas facturé au client, lequel, aura tous les moyens pour structurer son discours.
Lorsque un avocat reçoit un client tellement affecté par ses problèmes avec un tiers le risque est grand que ce dernier se perde dans tous les détails et il lui faut faire un effort pour canaliser son client et ramener celui-ci sur l'ESSENTIEL.
Pour un conseil en création, il faut permettre au créateur de largement s'exprimer afin de bien mesurer tous les contours de son projet et vérifier que celui-ci est mûr.
La lecture des informations recueillies offrira au conseil de pouvoir amener son client à poursuivre les investigations nécessaires.
Rédigé par : Claude-Bernard LEMASLE | 17 juin 2010 à 09:59